J’ai craqué pour l’électrique !

J’y réfléchissais depuis un an, mais le manque de place, le prix, l’usage constituaient autant d’incertitudes qui m’avaient dissuadé de franchir le cap jusque là. Finalement j’ai craqué, c’était fin Décembre et je vous explique pourquoi. (Non, ce n’est pas parce que c’était Noël)

Le déclic est venu lorsque Amélie* m’a demandé si je pouvais l’accompagner sur des séances de remise en selle, avec son Vélo Electrique. Amélie est inscrite au cycle “Jeudi Vélo” proposé par le Comité Handisport de l’Isère où je suis parfois bénévole. Suite à un AVC, elle a perdu de la force dans une main et une jambe, ainsi que de l’équilibre, d’où le besoin de reprendre confiance avec son propre matériel.

Quelques semaines avant, le responsable du secteur Jeunesse de Brié-Angonnes me parlait d’un voyage en VAE prévu avec des jeunes et de la nécessité de les sensibiliser à ce matériel spécifique.

Sachant que la Métro Grenobloise propose des aides à l’achat de vélos, vélos cargos, vélos électriques et qu’au vu de mes “faibles” revenus de jeune moniteur indépendant, ces aides atteignaient dans mon cas 600€, Il n’en fallait pas davantage pour lancer mes recherches, avec les critères suivants:

  • Batterie de grande capacité pour des trajets VELOTAF potentiellement longs ou des approches montagne avec beaucoup de dénivelé
  • Un couple moteur suffisant pour les forts pourcentages et/ou pour tracter/supporter des charges lourdes – potentiellement une remorque à vélo
  • Des composants performants, simples et durables pour limiter au maximum l’entretien nécessaire à ce vélo que je n’utiliserai pas tous les jours
  • Un cadre polyvalent typé Ville ou VTC avec des accessoires “utilitaires” (garde boues, porte-bagages, lumières…) pour remplacer ma voiture le plus souvent possible sans devoir faire d’achats complémentaires.
  • Un vélo d’occasion pour être en accord avec le modèle de l’économie circulaire que je souhaite défendre à travers mon activité.

Vous l’avez compris, ce vélo répond à un besoin professionnel d’une part et utilitaire d’autre part, pour remplacer le plus souvent la voiture. J’avais fixé un budget de 2500€ pour cet achat, sans illusion cependant…

Très vite, à travers mes recherches sur le Bon coin, Troc Vélo et autres sites, j’ai compris que le marché de l’occasion ne m’offrirait pas beaucoup d’opportunités. L’offre s’est réduite à peau de chagrin depuis l’an dernier, signe que la demande est très faible et que les propriétaires de VAE les conserve, tant mieux pour eux.

C’est donc sur le marché du neuf que je me suis orienté avec la contrainte géographique de m’adresser à un prestataire référencé par la Métro Grenobloise pour bénéficier des aides.

2 tests vélos plus tard, me voici perché sur ce Cannondale Mavaro Neo 2, acheté chez Easy Riders du côté de La Terrasse au tarif incroyable de 3000€, soit 45% de remise sur le prix du neuf. Avant de vous présenter en détail ce vélo, je précise que je n’ai payé que 2400€, puisque le dispositif d’aide de la Métro a pris en charge la différence de 600€, très facilement et dans un délai de 14 jours seulement, sans avance de frais.

Cannondale Mavaro Neo 2 – Caractéristiques techniques

  • Domaine d’utilisation –> Urbain et péri-urbain
  • Taille des roues –> 29″ / Taille du cadre M (165 – 180 cm)
  • Petite fourche suspendue Cannondale pour le confort
  • Batterie de 725 Wh pour une autonomie potentielle de 170 km
  • Moteur Bosch Performance Line CX avec couple de 85 Nm
  • Transmission à courroie et moyeu Nexus 5 vitesses
  • Freins à disque hydrauliques 4 pistons Tektro Geminis
  • Eclairages, garde-boues, porte bagages, béquille

En bref, un vrai SUV qui cependant, ne devrait pas me faire payer plus cher le stationnement à Paris ou ailleurs, car il ne pèse que 25 kgs 🙂

Pour 400€ de moins, j’avais une version en taille S (un peu mieux pour mon mètre 64) mais avec un cadre col de Cygne et un freinage double piston, ce qui me convenait moyennement. J’ai donc pris le risque d’un vélo un peu plus grand – on en reparle dans le prochain article sur les tests.

Pour quel usage ?

  • Usage professionnel pour me rendre sur les lieux de pratique, potentiellement avec du matériel, ce qui nécessitera des sacoches et une remorque.
  • Usage de loisirs pour accéder à mes sites de pratiques en montagne sans voiture (ski, trail, escalade…)
  • Usage quotidien pour faire mes couses, rendre visite à des amis

L’objectif principal est de remplacer ma voiture dès que possible, pour le plaisir de rouler d’une part et pour les économies d’autre part.

Cet achat en valait-il le coût ?

Je vous donne la réponse dans un prochain article –>

Sources importantes:

Le site de la métro pour les aides à l’achat de vélo –> https://www.grenoblealpesmetropole.fr/694-demander-une-aide-pour-acheter-un-velo.htm

Le marché du vélo en berne –>

1 réflexion sur “J’ai craqué pour l’électrique !”

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