Rappelez-vous les années lycées, les commentaires de texte et les dissertations de français ou de Philosophie !
Retour en arrière, ce passé qui préfigurait le futur puisque 15 ans plus tard, nous avons toujours besoin de définir et de cadrer le sujet qui nous intéresse, de chercher des arguments « pour » et des arguments « contre », de diversifier les références et lister les sources.
Je n’étais pas bon du tout dans ce domaine, ne vous faites donc pas d’illusion 🙂
On parle ici de vélo électrique, mais c’est quoi un vélo électrique ?
Et puis d’abord, c’est quoi un vélo ?
Et puis enfin, ça veut dire quoi, être « écolo » pour un objet ?
C’est quoi un vélo ?
Et bien je vous invite à lire les différents articles listés ci-dessous pour vous en faire votre propre idée 😉
De mon côté, je retiendrai la définition du Petit Larousse (illustré s’il vous plaît) qui dit que le vélo est tout simplement une bicyclette.
A la page 139, on peut lire par ailleurs qu’une bicyclette est « un véhicule à 2 roues de diamètre égal, dont la roue arrière est actionnée par par un système de pédales agissant sur une chaine »
Quoi de plus simple que cette définition « Laroussienne » ?
Peut-être un peu simple justement… alors finalement, j’ajouterai un extrait de Wikipédia, qui mentionne « un véhicule à propulsion humaine, composé de deux roues alignées……………….et qu’on dirige grâce à un guidon qui agit sur la roue avant »
A titre professionnel, j’ajouterai qu’un vélo est au moins équipé des éléments suivants pour être considéré comme un vélo:
- Un cadre
- 2 Roues
- 2 Freins
- Une selle
- Un pédalier avec 2 pédales
- Une chaîne reliant le pédalier avec la roue arrière
De nombreuses variantes existent pour s’adapter aux usages, modes et lubies des uns et des autres, ce qui fait la diversité du champ lexical du « vélo » – Gardons cependant les pieds sur les pédales en acceptant pour la suite de l’article le cadre défini ci-dessus.

Qu’est ce qu’un vélo électrique ?
Puisqu’un vélo est un véhicule à propulsion humaine, il est logique de considérer qu’un vélo « électrique » ne peut être qu’un vélo avec une assistance au pédalage, ce qui exclut de fait toutes les versions électriques ou le pédalage n’est pas nécessaire pour avancer.
Cette vision des choses est d’ailleurs celle qui est couramment retenue puisqu’en France et en Europe, on parle en général de VAE (Vélo avec Assistance Electrique)
Pour diverses raisons, la loi Française a choisi le terme de « cycle à pédalage assisté » (CPA), mentionné dans la catégorie 6 (Autres véhicules) de l’article 311-1 du Code de la Route. Le Cycle à pédalage assisté respecte les critères suivants:
- Un système d’assistance qui se met en marche uniquement quand on pédale et qui s’interrompt au-delà de 25 km/h
- Un moteur d’une puissance maximale de 250 W
- https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043750942
D’autres types de vélos sont couramment ou commercialement appelés « Vélos électriques », mais attention, la loi les apparente à la catégorie des cyclomoteurs ou des EDPM (Engins de déplacement personnel motorisé).
Est ce qu’un vélo électrique est écolo ?
Spontanément, disons oui !
Oui car l’objectif d’un vélo électrique est de réduire au minimum l’effort nécessaire au déplacement, ce qui peut en faire une alternative réelle à la voiture.
Comparativement à une voiture, le coût environnemental pour la production et l’usage d’un vélo électrique est nettement inférieur à celui d’une voiture.
On peut vérifier cela grâce au simulateur proposé par l’ADEME
Cependant, mieux vaut cadrer un peu mieux la question pour ne pas s’attirer les foudres des philosophes, des lobbys automobiles, ou du gang des flamands roses en Harley Davidson.
De quoi ou de qui parle t-on ?
Évidemment, la production et l’usage d’un vélo neuf ont un coût environnemental. Derrière l’objet, c’est bien de la société qu’on parle et derrière la société, ce sont les individus qu’on juge.
Acheter un vélo électrique neuf ne suffit certainement pas pour qualifier une personne d’écolo, encore faut-il s’en servir.
D’un point de vue environnemental, la pratique du vélo est « écolo » si un km parcouru à vélo remplace un km parcouru en voiture, en moto ou en avion pour les vacances.
Il faut également que le vélo électrique soit fonctionnel, réparable et adapté à l’usage pour lequel on l’achète, au risque d’être un achat inutile.
Et ça ce n’est pas du tout écolo !
On peut conclure par cette maxime démagogique, ce n’est pas l’objet qui fait de nous un écolo, c’est l’esprit dans lequel on l’achète et avec lequel on l’utilise.
NB: Progressivement, la filière du vélo s’engage d’ailleurs dans la transition avec la mise en place du Cyclescore dont l’objectif est d’évaluer la fabrication d’un vélo d’un point de vue sociétal et environnemental.
+ d’infos sur cet article de l’ADEME Le Cyclescore